Incroyable José (août-octobre 2013)
Dans une ville tranquille, Jean-Claude Lapin rencontra José la mouche. Moucheville était la rivale de Truite-le-Duc car à Truite-le-Duc vivaient des tapettes à mouches. Monsieur Lapin marchait dans la rue de la Boîte-en-plastique quand, tout à coup, il aperçut deux tapettes en train de trafiquer quelque chose. Elle s ‘échangeaient des tichons (vêtements transformés en chiffons), ce qui est illégal !
Le lendemain, il revint avec José la mouche mais ils se firent encercler par le clan du terrible Bernard Courtecuisse. Ils furent emmenés ensuite à leur repère où étaient stockés les tichons. Après quelques heures, le clan des tapettes laissa seuls, attachés bien sûr, Lapin et José à qui on n’avait pas pu attacher les pattes. Ils se levèrent et se dirigèrent vers une hache entreposée dans un coin.
Lapin frotta les liens contre la lame aiguisée de la hache. Une fois rompus, ils cherchèrent la sortie mais la seule issue, la porte, était fermée. Soudain, José regarda dans la bibliothèque et voulut prendre un livre intitulé « Comment sortir d’une pièce sans issue » mais au lieu de cela, le livre déclencha un mécanisme qui déplaça les rangées de livres et dégagea une porte-fenêtre ouverte ! Ils sortirent et se retrouvèrent dans la rue Ferme-la-Boîte. Ils aperçurent alors l’ignoble Courtecuisse et se cachèrent. Malheureusement, la police était en congés et ils durent aller le dire au maire. Cela leur prit au moins un quart d’heure, le temps de tout expliquer. Mais ce temps perdu avait permis à Bernard Courtecuisse de fuir la province dans son jet privé.
Le maire, trouvant que son prédécesseur le maire Latuvu, avait mis en place une règle idiote, dit que les tichons pouvaient être librement échangés. Latuvu avait une énorme collection de tichons différents et il ne voulait pas que quelqu’un d’autre en ait plus que lui et des plus beaux. C’est pour cela en fait qu’il avait pris cette loi…
À suivre...